• Sex Revelation - chapitre N°10

    ~  C H A P I T R E 10 ~

    ♦  Retournement de situation ♦

     

     

     

    Le professeur était toujours bouche bée. Il reprit ses esprits et, dit d'un air déboussolé, de nous rendre dans le bureau de la directrice.

    Castiel quitta la salle sans poser la moindre question et je lui emboîta le pas. Il ne disait rien et je ne voulais pas engager la conversation, pour l'instant seul la réaction de la directrice me perturbait. Elle pouvait me renvoyer si elle le désirait. Et pour la première fois, c'était la dernière chose que je désirais. Castiel entra sans prendre la peine de frapper à la porte.


    La directrice: Tiens Castiel ! Cela faisait un peut trop longtemps, ce n'est pas dans vos habitudes. Et vous êtes accompagné ? Qui est cette jeune fille, vous n'êtes pas scolarisée dans cette établissement ?
    Moi: Et bien si Madame. Je suis Orino Kinomito.
    La directrice: Orino ? Le nouvel élève de cette année ? Mais v-vous...
    Castiel: En fait elle à menti à tout le monde en se faisant passer pour un garçon. Elle devait penser qu'on la ferait moins chier.
    Moi: N-non, c'est juste que j'ai du quitter mes anciennes écoles à cause de ça.. Je ne savais pas qui j'étais mais j'ai trouvée madame. Maintenant je ne me ferais plus passer pour quelqu'un d'autre que moi même.
    La directrice: C'est bien la première fois que je vois une chose pareil. Bon écoutez mademoiselle. Je convoquerais vos parents dans mon bureau mais il est clair que je ne peux en aucun cas vous renvoyer de cet établissement. Vous avez de bons résultats et de plus vous avez le bac à la fin de l'année et je ne peux risquer de vous faire redoubler une année aussi décisive que celle-ci.
    Moi: Merci madame..
    La directrice: J'appellerais vos parents pour avoir un rendez vous le plus vite possible. Vous pouvez disposer et j'en parlerais aux professeurs.



    Nous avons quittés la salle. Castiel est immédiatement parti dans la cours, je le suivait toujours. Il ne disait rien. Il s'est pausé contre son arbre et à fermé les yeux.
    Je me suis assise à ses cotés.


    Moi: Tu m'en veux ?
    Castiel: Je sais pas.
    Moi: Comment ça tu sais pas ?
    Castiel: D'un coté, je ne suis pas gay et ça me rassure, j'avais raison, tu es bel et bien bizarre et je me sens moins coupable d'avoir couché avec toi au concert. Mais d'un autre coté, tu m'as menti Orino ou Inori.
    Moi: Orino... Je m'appelle vraiment Orino, j'ai juste trouvée ce nom pour ma double identité. Mais Castiel s'est toujours moi. Je suis toujours la même personne en fin de compte.



    Il s'est décalé et à pausé sa tête sur mon épaule. Il à murmuré "je sais". Nous sommes restés là quelques instants et nous nous sommes levés pour retourner en cours. Il me prit la main pour entrer dans la salle sous les yeux écarquillés de la classe entière. Ambre était rouge de colère alors que Rosa et Iris avaient, je crois, de la joie pour nous. J'étais bien, je savais sur qui je pouvais compter et sur qui je ne pouvais pas.

    A la fin de la journée, en arrivant chez moi, il y avait des tonnes de valises partout dans la maison, les placards étaient remplit de nourriture. Mon père était prêt à partir, mais il n'était pas là. Il avait du avoir la directrice au téléphone et n'a pas pu la voir un autre jour puisqu'il quittait la France demain à la première heure.

    J'ai préparée à manger en attendant son retour. Lorsqu'il franchi le pas de la porte il affichait un très grand sourire.


    Moi: Alors ?
    Papa: Je suis tellement content que tu es enfin révélé au grand jour ta poitrine !!!
    Dit-il en me serrant dans ses bras.
    Moi: Tu lui a dit quoi ?
    Papa: J'ai fais comme si je n'étais pas au courant, tu imagine pour qui je serais passé si je lui avait dit que je laissais ma fille se travestir ?
    Moi: Tu n'as pas tords..



    Nous avons donc mangés tous les deux, je faisait la dernière soirée avec papa avant qu'il quitte le pays. Mais j'étais fière de lui. Je crois que c'est une bonne chose pour lui qu'il voyage un peut.

    Lorsque je me suis réveillée le lendemain matin papa avait déjà quitté la maison. Pour m'habillé, aujourd'hui fut complètement différent. J'avais laissé mes cheveux détaché, j'avais mis mon t-shirt Alt-J que l'on m'avait offert et un jean trouée. Je me suis dirigée vers le lycée sans la moindre sensation de peur.

    J'étais bien, si vous saviez comme je me sentais bien. Personne ne se comportait différemment. Les filles s'étaient rapprochés encore plus de moi, Lysandre rougissait peut-être un peut plus, mais cela me faisait plus sourire qu'autre chose.


    Castiel: Au fait, il faudrait peut-être que tu te fasse pardonner de tout ce que tu m'as fais subir tu ne crois pas ?
    Moi: Ah oui ? Et comment je fais ça ?
    Castiel: J'ai ma petite idée.



    Je n'ai eu droit à aucun autre indice concernant ce qui devait se passer. Ce soir, nous étions en week end et je pense qu'une petite pause après toutes ses révélations ne me feraient pas de mal. De plus papa était parti, j'allais me retrouver un peut seule et j'en avais besoin. Je ne savais pas quoi dire de ma relation avec Castiel. Il avait été normal au lycée mais n'avait montré aucun signe d'attachement particulier. Je ne le comprenais pas trop.

    Je suis rentrée chez moi sans avoir vus Castiel. Je le reverrais lundi et je comptais bien lui parler pour en savoir un peut plus.
    Je venais à peine de m'installer confortablement sur le canapé qu'on tambourina à la porte. Je savais très bien qui se trouvait derrière.
    Une tignasse rouge déboula dans l'appartement avec un pack de bière.


    Castiel: Bon, je vais vivre ici tant que ton père n'est pas là, comme ça je me sentirais moins seul moi !
    Moi: Quoi ? C'est comme ça que je dois me faire pardonner ?
    Castiel: Voilà ! Bon on fêtes ça ?



    Il à ouvert de bière et s'est installé dans le canapé. Je l'ai rejoint, au fond j'étais contente qu'il soit là. Même quand Castiel voulait être chiant avec moi, il se trouvait que ses gestes me font plus plaisir qu'autre chose.

    Nous avons regardés Las Vegas Parano ensemble. Pendant que je servait la pizza Castiel récitait les répliques du films tout en buvant des bières et fumant des cigarettes. Nous avons mangés et rigolé comme quand j'étais en garçon. J'avais vraiment apprécié ça. Nous étions bien tous les deux. Mais une question me brûlait les lèvres.


    Moi: Castiel... Tu.. m'aime toujours ?
    Castiel: J'vais te le prouver. Tout ce que je vais te faire à partir de maintenant, ça ne sera que pour toi.



    Il s'est approché de moi, me regardant dans les yeux. A seulement quelques centimètres de mes lèvres il baissa le regard pour fixer ses dernières avant de les rejoindre...
    Tu veux le lémon ? Message privé petite perverse !

    Je me suis réveillée dans mon lit. Castiel dormait encore, je n'ai pas voulu me lever. Je n'ai pas eu besoin d'aller mettre de perruque ou de corset. Non, j'allais rester comme ça. J'étais bien dans cette chambre, avec lui. J'étais bien en tant que femme, et je me sentais entière en tant que femme à ses cotés.
    Castiel s'est tourné vers moi et m'a prit dans ses bras Bonjour souffla t-il. Comme quoi, même Castiel peut être adorable.

    Durant l’après midi, nous avons regardé des manga tous les deux, je ne pensais pas que Castiel appréciait l'art Japonais mais je fus bien surprise. Mais Castiel ne fut pas intéressé très longtemps puisqu'il me posa une question pour le moins déconcertante.


    Castiel: Tu as connus le nom de tes parents ?
    Moi: C'est quoi cette question tout-à-coup ?
    Castiel: Pour savoir.. C'est tout.
    Moi: Non.. J'ai été adopté quand j'étais toute petite. Je sais juste que j'étais la fille d'un riche homme d'affaire et de sa maîtresse. Mais quand sa femme l'a découvert, elle à dit à son mari de nier qu'il était mon père. Ma mère biologique détruite par le chagrin est morte peut de temps apres. Mais Papa m'a adoptée et je suis bien comme ça !
    Castiel: Trés bien.
    Moi: C'était juste pour savoir ?
    Castiel: Ouais ouais.



    Nous avons fini le manga, Shingeki no Kyojin, complètement retournés par la fin de la saison un. Durant le reste de la journée, Castiel et moi sommes restés dans le canapé, à zapper sur toutes les chaines de la télévision.

    Les yeux rivés sur le téléviseur, je n'écoutais rien. J'étais plongée dans mes pensée les plus profondes. Je me sentais bien et je n'avais pas peur, je commençais même à penser que j'avais eu tord de me faire passer pour quelqu'un que je n'étais pas. Je pense que lorsque l'on se fait des vrais amis, ils se fichent de ce genre de détails. Castiel est resté à mes cotés, Ambre ne n'aimait deja pas Inori, sinon tout le monde était resté le même avec moi. Vous savez, au fond de moi je crois que c'était juste une occupation. Pour tout vous dire cette facette "garçonne" de moi s'est développé lorsque j'ai appris que j'avais été adopté. Je me cherchais seule parce que je n'avais personne avec qui je pouvais dire "Nous avons le même caractère". Je pense que c'est du à ça, mais j'ai su trouver. Castiel me ressemble assez et nous avons des points communs. Je me sens apaisée avec lui, comme si j'avais une famille entière avec moi.

    Le soleil frappa mon visage. Je me suis levée difficilement, je suis encore sur le canapé, Castiel dormait à coté. J'ai du m'assoupir devant la télé hier soir. J'ai commencée à préparer le petit déjeuné pour le rouquin encore endormis. Lorsque je suis revenue dans le salon, le jeune homme était réveillé.


    Castiel: Ori, ça te dis d'aller te balader un peut ?
    Moi: Oh oui pourquoi pas ! ça va nous faire du bien !



    Je suis donc partis prendre une douche et Castiel fit de même après. Nous sommes sorti en direction du parc. Le soleil réchauffait mon corps, il me faisait du bien et me relaxait. Nous nous sommes assis dans l'herbe, nous ne faisions rien à part nous taquiner, avaler de la fumé, jouer, avaler de la fumé et rire en avalant de la fumé.

    Nous nous sommes alors levé pour aller chercher quelque chose à manger. nous arrivions à une boulangerie quand ma vision se troubla. J'avais du mal à respirer, je me suis alors arrêtée net sous le regard inquiet de mon compagnon et de quelques passants. Ma respiration s'arrêta d'un coup sec. Et je sombra.

    J'ouvris péniblement les yeux, la lumière et la couleur blanchâtre des lieu m'aveugla à nouveau. Une odeur désagréable pénétra dans mes narines. Je ne reconnues qu'une lueur rouge posté au dessus de moi.


    Castiel: Ori ? Tu es réveillée ? Tu es tombée dans les pommes ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé...
    Moi: Je ne sais pas non plus, ça ne m'étais jamais arrivée au part avant. Je me suis sentis toute bizarre d'un coup et puis plus rien..
    Castiel: Le médecin à dit que tu devais faire un examen, un test d'effort ou je sais pas quoi. Je comprends rien à ce qu'il disent ceux là.
    Moi: Ne t'énerve pas, je suis sure que ce n'est rien du tout.



    Un homme en chemise blanche est entré. Il regarda la plaque qui était accroché à l'avant de mon lit d’hôpital et s'approcha de moi. Il mit une petite lumière dans mes yeux, écouta les battement de mon coeur et me regarda perplexe.


    Docteur: Bonjour mademoiselle, je suis un peut déboussolé puisqu'il semblerait que vous ayez fait un infarctus. C'est ce qu'il se produit quand une ou plusieurs artère coronaires se bouchent, donc les cellules irrigués par ces artères ne sont plus oxygénées. C'est ce qui à causé la douleur que vous avez du ressentir avant de vous évanouir. Ce qui me perturbe c'est qu'à votre jeune age, ce genre de problèmes est assez rare. J'aimerais donc, si vous le voulez bien, vous faire passer un test d'endurance afin de déterminée la source du problèmes. J'aurais également besoin de connaître vos antécédents familiaux.
    Moi: Et bien, cela pourrait poser un problèmes puisque j'ai été adopté et que je ne connais pas mes parents biologiques. De plus, mon père adoptif est en voyage pour du travail au Japon.
    Docteur: Hum, je vois. Je vous ferais faire des prises de sang après l'exercice. Reposez-vous.



    Il sortit de la chambre d’hôpital, Castiel ne parlait plus. Il fixait le vide, mais ne semblait pas triste. Il n'avait pas peur, je ne pensais même pas qu'il se posait des questions qui avait un rapport avec moi. Non, je sentais bien que quelque chose d'autre le préoccupait. Il s'est soudain levé et à quitté la pièce. Je n'ai rien dit, je ne savais pas ce qu'il avait mais cela devait être très important pour le faire régir ainsi.

    La journée fut longue et ennuyeuse. Je n'avais rien à faire dans cette chambre d'hopital vide. Castiel était je ne sais où et je ne voulais pas prévenir les autres de mon hospitalisation. Demain je serais surement dehors.
    J'essaie de dormir mais Castiel me tracasse. Plus je pense à lui et plus j'ai la sensation de le perdre. J'ai le sentiment qu'il va s'évaporer et que je vais me retrouver seule. Et ce n'est pas la solitude que vous connaissez habituellement. C'est plus profond, plus douloureux et je ne sais pas pourquoi. C'est comme si, si je perdais Castiel, je perdais un morceau de moi-même. Je me suis endormis sous cette pensée agréablement douloureuse.

    Le lendemain matin, le docteur de la veille me réveilla pour le test. Il me conduisit dans une salle où se trouvait un tapis de course. Il installa des capteurs qui étaient censés indiquer ma respiration.

    Je me suis mise dessus je n'avais pas peur, je suis une grande sportive je sais tenir la cadence grâce à mes entraînements de Katana. Le tapis avançait et je courrais au rythme de celui-ci. Mais bizarrement j'étais essoufflée assez rapidement. Voilà à peine dix minutes que je courrais sur cet engin et je n'en pouvais déjà plus. Des gouttes de sueurs perlaient sur mon front et ma respiration était haletante. Je devais m'arrêter. J'ai descendu du tapis à bout de souffle. Le médecin, regardait les résultats un peut sous le choc. Il m'annonça qu'il allait me garder en observation. Je ne voulais pas, je n'aimais pas les hôpitaux. J'allais rechigner quand un autre médecin, apeuré entra brusquement dans la salle.


    Médecin: Orino Kinomito ? Vous êtes bien Orino Kinomito ?
    Moi: O-oui ?
    Médecin: Votre ami, Castiel. Il a fait un malaise.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 5 Juin 2016 à 15:33

    Re-Bonjour !

    Ce serait pour avoir le lemon de ce chapitre aussi s'il te plait !! *ç* 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :