• Un prince et sa servante - chapitre 2

     ~ C H A P I T R E 2 ~

     

    Alors que l'heure du repas approchait, je toqua à la porte de la salle de musique pour prévenir Lysandre et le prince Castiel. C'est Lysandre qui ouvrit.


    "-Tiens, Chiyo je voulais te voir justement ! dit le bel homme.
    -Depuis quand tu t’intéresse aux bonnes ? répondit Castiel froidement.
    -Et bien je suis étonnés de savoir qu'elle est restés plus de trois jours à ton service. Elle n'est pas partit en courant et tu ne l'a pas encore viré, et je me demande bien pourquoi. [/b]Dit-il en se caressant le menton et en me regardant.
    -Tu crois que j'ai le temps de me trouver une autre bonne ? Il semblait ne pas vouloir en parler.


    Tout en gardant mon calme, et je vous assure que c'est assez dure... Je répondis:
    "-L'heure du diner arrive, Je tourna mon regard vers Lysandre accompagnée de mon plus beau sourir, monsieur Lysandre reste t-il pour manger  ?
    -Oui et je vais aller prévenirs les cuisiniers.
    Dit Lysandre en partant.

    -Bon, tu as préparés mes affaires ? lanca Castiel.
    -Tout est dans votre chambre"


    Il partit devant et je le suivit. En entrant dans sa chambre, il se changea et s'approcha de moi pour que je lui fasse ses boutons.
    Je sentais son regard sur moi.


    "-Dis Chiyo, pourquoi vous, les servantes vous etes comme ca ?
    -Comment comme ca ?
    -Bah tu sais... Comme des pantins. On peut tout vous dire et jamais vous exprimés vos émotions. Toi tu l'as fais une fois ! Le jour des lettres aux princesses, tu m'as bien fais rire ! mais aprés plus rien. Vous les bonnes, vous n'etes que des automates et ca me faisais rire au debut de pouvoir dire tout et n'importe quoi mais là je me fais chier. Pour des bonnes, vous etes vraiment bonnes à rien. C'est drole non ?
    -Si j'ai bien compris votre requête monsieur, vous voulez entendre mes pensées les plus secrètes ?
    -Oui, tu as tout comprit !"



    Je pris alors une grande inspiration avec la ferme attention d’obéir à mon souvenir. Je le poussa violemment contre le mur et lui lanca :

    "Alors toi, le petit merdeux Premièrement tu vas arrêter de me traiter comme ton petit fantasme sexuel parce que je ne suis pas la pour assouvir les pulsions d'un gamin immature, deuxièmement tu vas me montrer du respect parce que sans moi tu serais méme pas faire tes lacets tout seul ok ? Et dernièrement tu vas te trouver une princesse et j'en ai rien à faire si c'est une pimbêche qui sait que dire "moi je " ok ? Tu te la trouve comme ca moi j'ai beaucoup d'argent, je me barre et je trouve un homme qui s'occupe de moi comme moi je m'occupe de toi ! Je baissa les yeux pris une respiration et reprit, avec tout le respect que je vous dois mon prince."


    Je releva les yeux et perdis tout à coup mon sang froid. Je remarqua à quel point j'étais proche de lui et toute mon assurance s'envola. Ses yeux plongés dans les miens, et le visages si proche que je sentais la chaleur de son souffle sonnèrent l'alarme ! Il fallait que je m'en aille, que je parte. J'avais été trop loin et me voilà trop prés.
    Lui me regardait, il avait un légé sourire sur son visage. Je venais de lui dire tout ce que je pensais de lui, ce qui n'était pas agréable à entendre et voila qu'il sourit !

    Je m'éloigna de lui et partie dans la salle des repas. Je me plaça derrière la chaise du Prince Castiel. Lysandre était déjà là, le couple royal fit son entrés suivit de Castiel qui s’efforça de ne pas croiser mon regard. Je fis de même. Durant tout le repas, le jeune prince ne dit mot, il resta silencieux.
    Néanmoins, à un moment il me fit un signe pour remplir son verre de vin, ce que je fis. Et c'est alors que je sentis sur ma cuisse comme la fraîcheur d'une brise d'été. C'était lui, Castiel avait passé délicatement ses doigts sur ma cuisse. Je me retira brusquement, ce qui le fit glousser.

    A le fin du repas, je l'accompagna dans sa chambre. Il se mit sur son lit, et pendant que je fermais les rideaux, lui prit sa guitare et commença à jouer. Le bruit de ses doigts sur les cordes m’immobilisa quelques instants. C'était si beau, je ne m'en lassais jamais. C'était sa forme douceur dans toute la haine qu'il garde en lui. Elle n'en est que plus belle.

    Mais la vision de la légère caresse du repas me fit reprendre mes esprits et je quitta la piece rapidement. En allant fermer la porte, Castiel me souffla "Bonne nuit Chiyo."


    Le lendemain matin, j'entra dans la chambre de Castiel et à ma grande surprise le prince était levé.
    "-Tiens, Chiyo ! C'est bien ce soir le bal ?
    -Eu o-oui mon prince.
    -Alors j'ai un service à te demander !
    dit Castiel en se levant

    -Tout ce que vous voulez
    -Je ne sais pas danser en fait ! Il faudrait que tu m'apprenne."



    J'acquiescea, lui se dirigea en direction de la salle de bain. Après un bonne heure, le beau Prince entra dans la salle de musique que j'avais un peut ranger pour faire place. Il s'approcha de moi doucement.


    "-Alors, v-vous devez prendre votre princesse par la taille avec une main et avec l'autre, vous saisissez sa main délicatement. Il s'executa.Voila. Alors, normalement ce sera à vous de conduire mais je vais vous montrer. Nous nous mimes à danser.
    -Comme ca ? demanda le prince.
    -Oui mais il vous faudra regarder la princesse dans les yeux. Il leva alors le visage.
    -Tu danse bien Chiyo. Je rougis.
    -Tu rougis Chiyo." Je lui écrasa le pied volontairement. Il refit le méme sourire qu'hier soir. D'ailleurs il ne m'en a pas reparler.


    Apres quelques heures de danse, le prince était prêt. "Bon maintenant, vous allez me conduire d'accord." C'est alors que la musique changea.




    Castiel fit une révérence. "M'accorderiez vous cette danse princesse ?" Je lui saisie la main. Il me prit la taille et nous nous sommes mit à tourner lentement sur la musique. Mes yeux ne pouvaient se séparer des siens, il se rapprocha encore plus. Son coeur battait dans ma poitrine. Nous étions une seule personne. Soudain, il me fit tourner sur moi même et nous avons rigolé. Il me recolla à lui avant de me faire tomber en arrière en tenant fermement mes hanches. Lorsqu'il me remonta nos visages se caressaient. Son front était contre le miens et nos lèvres se frolaient presque. Il remonta sa main jusqu'au haut de mon dos lentement. Se touché si délicat me fit trembler. Je ne voulais plus partir. J'étais si bien blottis dans ses bras. Mais la musique prit fin. Et je m'éloigna. "Vous êtes prêts" Dis-je avant de quitter la pièce.


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