• Un prince et sa servante - chapitre 4

    ~ C H A P I T R E 4 ~

     

    Les jours passèrent et bizarrement personne au château ne parlaient du choix que Castiel devait faire pour sa future reine. Quand je tentais de lui en parler, l'homme contournait la conversation. Mais j’avouerais que ce n'était pas le seule question qu'il évitait. J'avais essayée de lui reparler du jour où je lui ai balancé toutes ses vérités à la figures. Et que ce dernier, s'est mit à me considérer comme une personne après cela. Mais aujourd'hui c'était trop.
    Je savais qu'à un moment de la journée nous allions étre seul, le prince allait jouer avec ses rapaces dans l’après midi, il m'avait demandé de réparer son équipement pour et des mulots.
    Le moment arriva. Il se dirigea vers eux et les fit voler, c'était si beau que j'ai faillis en oublier mon plan maléfique.


    "-Castiel.
    -Pardon ?
    Il fut étonné que j'ose l'appeler par son prénom, néanmoins il ne sembla pas en colère.

    -Je voudrais savoir maintenant ! Pourquoi le jour où je vous ai presque insulté de sang froid vous n'avez rien dit ? Pourquoi seulement depuis ce jour j'ai le sentiment que vous m’appréciez plus ?
    -Et bien... comment dire.. Hum en fait tu es la première personne à me parler comme ca. Depuis que je suis tout petit toutes les personnes que je côtoie, n'ont jamais élevé le ton devant moi... Jamais personne n'a été vrais ! les servantes, les princesses, même Lysandre parce que je sais qu'au fond notre amitié a été crée de toutes pièces par nos parents. Ma vie est prédis d'avance. Mais avec toi Chiyo... Toi tu me surprends et mieux encore, je me surprends moi même à avoir des comportements inconnus ! J'adore ça... Je peux de moins en moins me passer de toi. C'est si agréable et destructeurs à la fois. Ces sensations me fascines."



    Que devais-je dire ? Comment devais-je réagir et en quel nom ? Une amis, une servante, une femme ?... J'étais alors perdue à mon tours. La question vint se chuchoter à mes oreilles."Toi tu ressens quoi ?"  Je ne dis rien, un des rapaces vint se poser sur son bras. Ce dernier poussa son cris strident.


    "-N'est pas peur Chiyo, il parait un peut effrayant comme ça mais en vérité il n'est que beauté et douceur.
    -Tout comme vous, Castiel."
    Je partie après avoir soufflée ses mots.



    Après cette discussion inexplicable, mes pensées avaient un contrôle permanent sur moi et je ne pouvais rien y faire. Enfin du moins je pensais que c'était elles mais c'était peut être juste moi. Juste mes envies mes ressentis. Mais je préfère chasser ses histoires, pour l'instant je ne peux retenir les questions qui se bousculent dans ma tête.
    Je me dirigea en direction de sa chambre pour ranger un peut. Mais c'est alors que Lysandre arriva en compagnie d'une très belle femme, elle était petite et baissait les yeux. Elles avait de beau cheveux violets qui cachait une partie de son visage. Il me salua et son amie fit de même.


    "-Chiyo, sais tu où se trouve ton maître, je dois absolument lui présenter ma future femme. Elle s'appel Violette. Elle est génial, là où je m'envole dans la poésie, elle fais de méme dans le dessin !  Sa façon de parler était enthousiaste et je devinais là qu'il n'était pas question d'un arrangement économique ou politique.
    -Oui, il est avec ses rapaces."  Il s'y dirigea avec entrain.


    Je partis voguer à mes occupations, j'ai d'abord rangée la chambre du prince et je suis ensuite partie dans la salle de musique pour la nettoyer à son tours. En entrant dans cette salle je ne pus m’empêcher de repenser à cette valse que nous avions partagés ensemble. Elle fut pour moi, comme un vent de bonheur me faisant virevolter et... Mais attendez... Qu'est ce que je raconte ! Non mais regardez moi ? Je fais pitiez à voir ! Et voilà maintenant que je me met à fantasmer sur le prince mais quelle abrutie je suis ! pff je vais devenir l'une de ses gamines qui croit au prince charmant ? Enfin... En même temps, soyons honnête je peux rêver autant que je veux puisque le Prince Castiel n'a vraiment rien de charmant..

     
    Les bruits d'une calèche m'extirpa de mes pensées. Je regarda par la fenêtre et vis une tête blonde que j'aurais reconnues entre milles... Dake. Je ne voulais pas déranger le prince, la dernière fois cet idiot l'avait fait sortir de ses gonds alors qu'il était en plein bal. Là il rencontrait la fiancée de son meilleur ami et il était de mon devoir de le protéger.
    Je m'empressa d'aller ouvrir au jeune homme.


    "-Bonjour monsieur Dake, Je suis vraiment navrée mais le Prince est absent pour le moment peut étre feriez vous mieux de repasser un autre jour ?
    -Mais ma jolie rien ne presse ! j'en croirais presque que tu veux te débarrasser de moi voyons !
      -Oui en fait c'est exactement ce que je veux...-

    -Voulez vous que je vous serve une tasse de thé en attendant sa majesté ?  Dis-je poliment en éspérant qu'il partirait aprés avoir finit ce brunch seul.
    -Oh et bien volontiers ! Mais nous pourrions aussi visiter ton placard tu te souviens ?
    -Oh comme monsieur est drôle en cette belle après midi. Suivez moi je vous prie, je vais vous conduire au salon de sa majesté."



    Dake me suivais et je pouvais sentir son regard pervers jusque dans mes entrailles. Il me fillait la nausée.
    Je l'ai installé à la table et lui servit le thé. Il ne me quittait toujours pas du regard et cela me frustrait. J'allais disposer mais il m'attrapa par la taille.


    "-Et bien, jeune servante divertie moi ! Tu pourrais peut être mettre un peut de musique et danser sur les genoux de ton maître.
    -Vous n'êtes pas mon maître !
    répondis-je froidement.

    -Oh tu sais ça pourrait s'arranger tout sa ! Je ne sais pas pourquoi mais tu me fais envie. Tu semble si pure que ça me donner envie de te détruire ! cela e donnerais une telle satisfaction... Allez Chiyo, laisse toi faire.."


    Il jeta la vaisselles sur le sol et me bouscula sur la table avec violence, je tentais de me debattre mais rien. Je n’osais pas le regarder. "Ce serait dommage de gâcher un corps si pure aussi rapidement, je vais juste en profiter un peu”  Il me regardait, à ce moment même si j'avais voulu crier, je n'aurais pas pu, j'étais tétanisé par la peur, je ne savais pas quoi faire. J'avais peur, trop peur et lui rigolait.
    Il essaya de m'arracher mes vêtement mais prise de panique je le frappa au visage. Il se stopa, et son visage se rempli de colère. Il me frappa, et me projetta contre la fenêtre ce qui fit tomber les rideaux. Il se jeta sur moi mais j'évincais tous ses coups. La rage me prit alors en imaginant toutes ses femmes qui étaient à son service, qui devaient garder le silence si elles ne voulaient pas se retrouver à la rue. Non la vie de chateau n'est pas belle pour tout le monde, les roi et les princesses ne signifie pas forcement compte de fée. En tout cas, elle ne le signifie pas pour nous.
    Il me porta un coup au visage qui me parrue étre aussi douloureux qu'un coup de marteau sur le crane. J'allais perdre connaissance quand il rapprocha son visage du miens. Seul un mot me venait à l'esprit. Il rapprocha son visage de mon corps, et je chuchota “Cast...iel ”
    je sombra.


    Lorsque j'ouvris les yeux j'étais dans la chambre du prince, assise sur un de ses siège par instinct je me leva car aucune des servantes n'avait la permission de s’asseoir sur les meubles de la famille royale. Mais à peine levé je manqua de m'écrouler. Heureusement je me suis sentie retenue. Je leva les yeux un peut confuse. Castiel.
    Je n'en pouvais plus de lui causer autant de soucis, je ne comprenais pas pourquoi moi qui était un tel fardeau, il m’appréciait plus que la convenance.


    "-Chiyo, dis moi que tu vas bien...  La peur se lisait dans ses yeux. Je me releva de ses bras péniblement
    -Oui, veuillez m’excuser de vous avoir causez du souci. A vous, mais aussi à Monsieur Dake qu..
    -A Dake ? mais tu es folle ? Tu as vus ce qu'il t'as fais et toi tu régis comme sa ? Non Chiyo mais ne me dis pas que tu es redevenue une de ses automates !"
     



    Je baissa les yeux, confuse. Pendant un instant j'hésita, mais je ne pu retenir mes larmes plus longtemps. Je n'avais pas mal, je n'étais pas traumatisée. J'avais juste eu peur.
    Les perles salés coule sur mes joues et je ressens alors que ce ne sont pas que des larmes de peurs, ce sont aussi des larmes de désespoir. Qu'est ce que je suis entrain de faire ? Castiel me prit dans ses bras, ce qui vint accentuer mon désarroi.

    Pleurer, pleurer, pleurer. Je ne suis qu'un larme, une larme colossale. J'engloutis les mots, un part un et ils m'engloutissent à leurs tour.  Ce n'est qu'une chaîne infinie, impossible à contrôler.
    Mes yeux se noient constamment et je ne vois plus. Je ne vois plus les belles choses, je ne vois plus le monde, non tout est flou et mes larmes en aveuglant mes yeux, aveugle mon être tout entier. Je ne suis plus la personne. je suis la sensation, la sensation de tristesse, j'ai l'impression de ne jamais arrêter d'avoir mal et pourtant j'aime, oui j'aime ma vie j'aime le rêve et l'amour. Mais Dieu que j'ai mal, que mes yeux sont rouge, et que mon cœur est sec.


    Suis je qu'une lâche ? Je me réfugie derrière mes larmes, elle me cache et me protège de la vérité, de tout ce que je fuis. Elles sont chaudes et rassurantes, et même si elle me font du mal, je les aime. Elles sont miennes, et je leurs appartient.


    Castiel avait sa main dans mes cheveux, il ne semblait pas très à l'aise avec ce geste mais pas par rapport au statue qui nous différenciait mais parce qu'il était Castiel et qu'il n'avait l'habitude d'être comme cela avec personne. Il changeait, je le sentais. Le prince s'adoucissait, je crois que cela lui faisait un peut peur. Mais il ne se refusait pas à se lancer dans cette sensation les yeux fermés. Et je voulais faire de même. Mais cela m'était impossible...

    Je me releva brusquement, fis une révérence et quitta la pièce. Je me dirigeais vers ma chambre quand dans les escaliers je pris conscience que j'avais oubliée quelque chose. Prise de panique je courus en trombe dans la chambre du prince, j'ouvris la porte avec entrain et encore essoufflée de ma course, je suchautta entre deux respiration saccadés
    "Merci."  J'allais quitter à nouveau la pièce quand le Prince m'attrapa la main.

    Castiel se tenait maintenant à quelques centimètres de moi. Il posa ses deux mains sur mes joues. Bizarrement, je ne rougissais pas. Il me regardais de ses yeux verts, pour la première fois humide. Puis, il les ferma et rapprocha son visage du miens. Je sentais son souffle, j'entendais les battements de son cœur. Et aprèss avoir à peine froller mes lèvres des siennes il se retira brusquement et baissa la tête en chuchotant"Oublis ça."


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